Living Lab VIVALP

Porté par Sandra Lavorel et Isabelle Arpin, le Living Lab VIVALP se concentrera sur trois principaux types de paysages de montagne, avec des altitudes et des usages différents, tous confrontés à des changements environnementaux drastiques, en particulier le changement climatique :

► un paysage d’élevage et culturel de haute altitude ;

► un paysage de haute altitude partagé entre la conservation de la nature et le tourisme hivernal ;

► un paysage d’agriculture mixte de moyenne altitude.

Le travail visera à identifier les ensembles de Solutions fondées sur la Nature (SfN) qui sont ou pourraient être mises en œuvre dans chaque territoire dans le cadre d’une stratégie cohérente et co-construite pour :

1) inverser la perte de biodiversité génétique, d’espèces, d’écosystèmes et fonctionnelle et promouvoir la solidarité écologique ;

2) contribuer à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique ;

3) améliorer la durabilité des systèmes agricoles et touristiques de haute/moyenne altitude tout en protégeant la biodiversité et en améliorant le bien-être et la santé des habitants et des utilisateurs.


Pour ce faire, Le Living Lab VIVALP s’appuiera sur trois territoires :

© Parc national des Ecrins - B. Nicollet

Pays de la Meije
Développement de nouvelles solutions fondées sur la nature pour des culture à haute valeur ajoutée et la préservation des paysages

© Parc national des Ecrins - V. Dominique

Champsaur et son bocage
Site exploratoire



© Parc national de la Vanoise - N. Gomez

Les Trois Vallées
La biodiversité comme solution pour l’aménagement durable des territoires touristiques de haute montagne


Dans chaque territoire, nous allons :

► Réaliser un diagnostic socio-écologique pour identifier les forces et les faiblesses en termes de capacité du territoire à répondre durablement aux crises du climat et de la biodiversité, tout en apportant des solutions durables aux secteurs du tourisme et de l’agriculture/horticulture ;

► Co-produire avec les acteurs locaux et régionaux des scénarios des conditions socio-écologiques et des trajectoires qui en résultent à différents horizons temporels ;

► Identifier des ensembles de SfN existantes et co-concevoir des moyens de les amplifier et de les compléter ;

► Analyser les coûts et les avantages des SfN existantes et prévues pour la biodiversité et les différents types d’utilisateurs ;

► Expérimenter la mise en œuvre de nouvelles SfN ;

► Analyser les synergies et les compromis entre les SfN et identifier les facteurs qui facilitent la mise en réseau des SfN afin de renforcer les avantages écologiques, sociaux et économiques émergents.

Nous créerons également un espace de comparaison, de discussion et d’apprentissage entre les trois territoires et leurs réseaux de SfN, afin d’amplifier les connaissances sur l’intégration paysagère/territoriale des SfN au sein et au-delà de VIVALP, y compris par le biais des réseaux sentinelles de gestion des prairies alpines, des refuges alpins et de la surveillance botanique.


Mis à jour le 12 avril 2024